Il est né le 30 octobre 1902 à Virsac. Il entre chez Latécoère en 1924 comme mécanicien navigant et assure le premier courrier Casablanca-Dakar lors de l'ouverture de cette ligne. En 1929, il est choisi pour effectuer le premier voyage de reconnaissance en vue de l'établissement des lignes aériennes transafricaines entre Alger et le lac Tchad.
Il est affecté en 1931 à « la Croix du Sud » à Biscarrosse, devenant mécanicien titulaire de l'appareil.
En 1934, il est décoré de la Légion d'honneur. Le 7 décembre 1936 au matin, il embarque à bord de la Croix du Sud pour la traversée Sénégal-Brésil, qu’il a fait plusieurs fois en 20 heures.
L’équipage est composé de Jean Mermoz, pilote, Alexandre Pichodou, copilote, Henri Ézan, navigateur, Edgar Cruvelhier, radio et Jean Lavidalie, mécanicien.
Faux départ pour en raison d'une fuite d'huile puis l’avion décolle enfin. Quelques heures plus tard, à 10 h 47, la radio capte un message interrompu « Coupons moteur arrière droit ».
Ce sera le dernier et aucun débris ne sera retrouvé dans l'océan. L'équipage a droit à des funérailles nationales aux Invalides et fut cité à l'ordre de la nation.
On peut penser à une rupture du réducteur du moteur arrière droit qui aurait entraîné une libération de l'hélice.
Dans sa course, celle-ci aurait sectionné les commandes de vol de la partie arrière du fuselage.
Nul ne peut confirmer ou infirmer cette hypothèse. Jean Lavidalie effectuait sa 21e traversée de l'Atlantique et totalisait 3 197 heures de vol avec 474 731 kilomètres.
En France, la douleur fut immense et on la ressent encore. Longtemps les pilotes d'Air France ont porté une cravate noire en souvenir de Mermoz. Le conseil municipal de Virsac a pris le 19 décembre 1936 une délibération pour rendre hommage à Jean Lavidalie et son portrait se trouve pour toujours dans la salle du conseil municipal.